Le LIH (Luxembourg Institute of Health) coordonne le nouveau Centre national de recherche translationnelle sur le cancer le NCTCR (National Center for Translational Cancer Research). Cela fait suite à une initiative du Plan National Cancer-2 (PNC2) du ministère de la Santé qui vise à promouvoir la recherche translationnelle sur le cancer dans le but d’avoir un impact direct sur les patients et la société en général.

Afin d’inciter les acteurs publics et privés à collaborer à travers un Consortium consolidé, cette initiative a reçu un premier financement de la part du FNR (Fonds national de recherche). Cette phase d’initiation permettra dans un premier temps de développer de nouvelles idées et d’élaborer une proposition complète en ce qui concerne le futur NCTCR.

Prévention et soins

Données épidémiologiques de haute définition et leur impact sur nos modes de vie et la qualité des soins et de vie des patients.

Cette thématique sera centrée autour de l’amélioration de la prévention du cancer, de la détection précoce de la maladie et autour de la qualité de vie du patient et des soins qui lui sont administrés. Elle sera basée sur des données haute résolution provenant du registre des cancers et sera mise en lien avec des sources de données secondaires (par exemple des données socio-économiques).

Technologies numériques et résultats rapportés par les patients

Soins et recherche sur le cancer centrés sur le patient.

L’usage des technologies numériques va être étudié sous l’angle de la surveillance en temps-réel des personnes atteintes du cancer afin de :

• promouvoir l’inclusion des résultats rapportés par les patients dans les traitements standards,
• identifier des biomarqueurs numériques pour davantage personnaliser les soins contre le cancer.

Profilage multi-omique des patients

De meilleurs diagnostics et traitements du cancer grâce à l’oncologie de précision. Un profilage moléculaire exhaustif des tumeurs et de l’écosystème tumoral.

Cela inclut la génomique, le profilage épigénétique, la transcriptomique, l’immunophénotypage ainsi que le développement de réseaux bioinformatiques pour une analyse intégrative des données.

Modèles complexes basés sur les patients

Améliorer les systèmes de modèles précliniques pour des résultats plus cliniquement appropriés.

Application de modèles précliniques complexes basés sur le patient incorporant des éléments du microenvironnement tumoral et du système immunitaire (organoïdes dérivés des patients, iPSC, “organ-on-a-chip”, microfluidiques, modèles humanisés in vivo, etc.), menant à une validation clinique des médicaments et de leur effets et à des conseils sur les traitements (Par exemple : le PFP, ou “Personalized Functional Profiling).

Immunothérapies innovantes

Focus sur l’immunothérapie cellulaire expérimentale

L’immunothérapie cellulaire fait l’objet d’un axe de recherche important, car elle représente une avancée prometteuse en matière de traitements contre le cancer. En effet, elle permet d’exploiter au maximum les capacités du système immunitaire. Ainsi, des solutions prêtes à l’emploi ou des approches personnalisées de l’immunothérapie cellulaire adoptive pourraient bien devenir accessibles aux personnes atteintes du cancer au Luxembourg.

Intégration des données et analyse

Donner un sens aux données cliniques/biomédicales à grande échelle.

Diverses données omiques, cliniques et d’imageries médicales seront générées ou collectées tout au long du programme. Cela nécessite des réseaux bioinformatiques de haut niveau afin de permettre une analyse intégrative des données et d’améliorer les diagnostics, les décisions liées au traitement et les soins aux patients en favorisant le développement de solutions basées sur l’intelligence artificielle.